Tout débute par un beau lever de soleil lorsqu’on longe les rives du Léman pour nous rendre à Brig, puis Fiesh, et Fisheralp, par le téléphérique. 4 jours merveilleux nous attendent pour courir les glaciers. Catherine est née avec les skis aux pied, Annie a bien failli atteindre le sommet de l’Everest, Marie-Aude n’est heureuse qu’au dessus de 3000 m, et avec Yves, plus c’est raide, et mieux ça passe ! Nous retrouvons nos hôtes à Concordiahutte et Finsteraarhornhutte, pour pouvoir partir -bon pied/ bon oeil- au Fiescherhorn, et au Grosseswanenhorn 3906m. Ce sommet nous offrira une des plus belles descente de toutes les Alpes que nous ayons pu faire à skis. Enfin, l’accueil dans les refuges est affaire de « pros ». C’est impressionnant.
La grande et longue traversée pour rentrer par Blatten , en passant dire bonjour au refuge Hollandia, nous permet de longer la formidable paroi de l’Aletschhorn, de rêvasser des heures durant sur les misères du monde, mais aussi de s’imprégner de cette magie de l’altitude qui fait qu’une fois sur le chemin de l’heureux retour, vous n’êtes plus le même.
Aujourd’hui, 9 avril 2020, en plein confinement, on se console en regardant les webcams. Les glaciers sont bien bouchés. Le temps merveilleux.













































































































