Bucarest est la ville des contrastes. Tu vois des Porsche Cayenne, des Mercedes reluisantes garées en travers sur les trottoirs, au pied des grandes enseignes Chanel, Dior, Longines, des banques et quartiers d’affaires ultra-modernes, et au détours d’un square dans lequel s’abritent sous des bâches en plastiques des sans logis, un bijou de petite église orthodoxe occupée par quelques fidèles venus là poser une bougie et consulter le prêtre pour demander moins de misère, plus de partage.
En sortant, il se met à pleuvoir. Tu essaye de discuter avec une femme qui fait la manche. On y arrive pas. A la fin, elle te fais quand même un sourire.
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